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Risques et complications possibles lors d'une pose de prothèse de genou

Complications per-opératoires :

Il peut s’agir de complications générales liées à l’anesthésie, d’une complication pulmonaire, cardiaque ou digestive. Le risque de décès pendant l’intervention est devenu actuellement exceptionnel.

Il peut s’agir d’une complication locale lors de la mise en place de la prothèse :

  • Blessure vasculaire responsable d’une hémorragie nécessitant une transfusion sanguine et/ou une intervention chirurgicale vasculaire.

  • Lésion d’un nerf pouvant entraîner une paralysie post-opératoire transitoire ou définitive nécessitant éventuellement une chirurgie nerveuse secondaire.

  • Fracture du fémur ou du tibia ou de la rotule en cas d’os fragilisé ou décalcifié. Cette fracture peut nécessiter un geste supplémentaire de réduction et d’ostéosynthèse par du matériel métallique.

  • Rupture tendineuse et/ou ligamentaire nécessitant une suture secondaire.

Complications post-opératoires précoces :

Elles sont rares (2 à 3 % des cas).

  • Une hémorragie secondaire ou un hématome qui peut nécessiter une évacuation chirurgicale.

  • Une infection de la zone opératoire qui nécessite, si elle est diagnostiquée précocement (première semaine) un traitement antibiotique adapté généralement par voie intraveineuse associé à un lavage articulaire. Par contre si elle est diagnostiquée plus tard, une réintervention chirurgicale avec ablation des implants est impérative. Un fantôme prothétique en ciment (spacer) est laissé en place durant plusieurs mois pour permettre le traitement et l’éradication de l’infection. La remise en place de nouveaux implants se fait une fois l’infection guérie. Cette nouvelle intervention à lieu généralement plusieurs mois après un long et difficile traitement par une association de plusieurs antibiotiques.

  • La formation et la migration d’un caillot sanguin : Phlébite, embolie pulmonaire d’où la nécessité d’un traitement anticoagulant jusqu’à la reprise d’un appui complet (en général un mois).

  • La luxation ou le déplacement des implants prothétiques mis en place pendant l’opération peut nécessiter une réduction sous anesthésie générale voire une nouvelle intervention chirurgicale avec éventuel changement d’une ou des pièces prothétiques.

  • Une différence de longueur des membres inférieurs qui ne peut être évitée avec certitude.

  • Des calcifications dans la capsule ou dans les muscles de voisinage qui peuvent être responsables d’une diminution de la mobilité post-opératoire.

Complications post-opératoires tardives :

  • Une raideur articulaire persistante plus ou moins importante du genou est souvent liée à l’état du genou avant l’intervention. La rééducation est primordiale particulièrement la récupération de la flexion. En cas de stagnation ou de récupération insuffisante de la mobilité, une mobilisation sous anesthésie générale voire une arthrolyse chirurgicale peuvent être proposées.

  • Le défaut d’axe pré-opératoire ne peut pas toujours être complètement corrigé, l’intervention étant souvent un compromis que le Docteur Matthieu TURCAT estime le meilleur possible pendant l’intervention.

  • Une instabilité d’origine ligamentaire ne peut pas toujours être totalement évitée et est généralement bien tolérée, fonctionnellement.

  • La persistance de douleurs est parfois constatée sans explication vraie malgré une prothèse parfaitement posée (50 % des cas).

  • Avec le temps la prothèse peut se desceller plus rapidement que prévu et nécessiter alors un remplacement prothétique

  • Cette prothèse peut aussi être le siège d’une infection tardive par la migration d’un microbe à partir d’un foyer infectieux autre (urinaire, dentaire, panaris, etc…). Le traitement en urgence de tout foyer infectieux est donc impératif.

  • Les prothèses totales de genou actuelles ont une durée de vie importante supérieure en moyenne à 15 ans. En cas d’usure importante et invalidante, le changement des implants prothétiques est conseillé.

  • Certaines pièces de la prothèse peuvent parfois être le siège d’une fracture. Il s’agit en général d’un défaut de conception ou de fabrication de la prothèse. Une nouvelle intervention est obligatoire pour effecteur le remplacement de la pièce cassée.

Les risques énumérés ne constituent pas une liste exhaustive. Le Docteur Matthieu TURCAT vous donnera toute explication complémentaire et se tiendra à votre disposition pour évoquer avec vous chaque cas particulier avec les avantages, les inconvénients et les risques de l’intervention.

 

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